Le système de Nouvelle-Thèbestys

Autrefois nommé Pamnaataaruu par les Reigar, ce système abritait jadis deux soleils blancs centraux, auxquels les Mages consacrèrent bien des siècles d’études, avant de se désintéresser de cette région. Bien plus tard vinrent les Sharood, sans que nul ne sache comment les serviteurs des Junans découvrirent ce système, si éloigné de leur zone d’influence. Quoiqu’il en soit, ce furent eux qui séparèrent les deux astres, en laissant un au cœur du système, tandis que l’autre était envoyé dans les Confins, repoussant les limites de l’océan irisé, altérant profondément l’ensemble de la délicate mécanique cosmique.

Pour quelle raison, et par quels moyens les Sharood entreprirent de telles œuvres ? Cela reste bien entendu un mystère dépassant l’entement des peuples actuels des Anciens domaines Reigar.

Pamnaataaruu devient Nouvelle-Thèbestys avec l’arrivée des Goshènes, menés par les anciennes divinités de l’Ogdoade. Mais avant même tout établissement sur les différents mondes occupant le système, démonstration est faite de la toute-puissance des huit divinités, unissant leurs forces afin de briser ces planètes indignes de leurs fidèles, pour former un nouveau monde pyramidal autour du soleil central. Le miracle cosmique scelle la destinée des Néo-thèbestii.

En atteignant les abords du système, les voyageurs sentiront une chaleur anormale surchauffer l’enveloppe d’air de leur nef spatiomantique, et en jouant de malchance, pourront voir le Phlogiston s’embraser soudainement, à l’approche du soleil extérieur, Ām-Ōn. Le soleil blanc réchauffe même le Vide des Confins, où de nombreux amas de débris rocheux ont vu la Vie éclore à leur surface. Bien des comptoirs marchands existent, le long de courants gravitationnels puissants, menant directement jusqu’au cœur du système, en traversant plusieurs ceintures d’astéroïdes, vestiges des mondes broyés par les divinités de l’Ogdoade. Cette immensité est peu peuplée, et de terribles prédateurs du Vide en ont fait leur territoire.

Le cœur du système est pour le moins saisissant, avec son gigantesque monde pyramidal enserrant le soleil central de Nouvelle-Thèbestys, Ām-Ōnēt, dont le feu blanc est comme captif d’une cage minérale aux dimensions colossales. Le berceau des Néo-thèbestii se nomme Āt-Ōōm, ses faces extérieures sont recouvertes de reliefs variés mais somme toute ordinaires, avec de vastes régions désertiques et des pointes occupées par des chaînes volcaniques crachant de la lave en fusion. Bien que peu d’explorateurs s’y risques, les faces internes du monde pyramidal sont faites de roche incinérées par le feu solaire, et nul créature ne peut y séjourner.


Āt-Ōōm, les grandes archives

Vaste monde minéral enserrant le soleil blanc Ām-Ōnēt, la planète adopte une forme pyramidale caractéristique de la présence de l’Ogdoade. Ses différentes faces sont grandement dominées par des régions désertiques et rocailleuses, mais la Vie s’est malgré tout développée autour de grands lacs, autour desquels jungles et savanes ont permis l’établissement de sociétés.

Le halo solaire, magnifiant la Vie, amène une grande diversité au sein des espèces, tant de la faune que de la flore. De nombreuses espèces géantes évoluent sur les différentes faces d’Āt-Ōōm, en particulier aux abords de grands puits traversant le manteau minéral, et laissant s’élever dans le ciel des colonnes de lumière blanche.

Les précipitations restent rares sur ce monde, où de grandes zones n’ont jamais été explorées, faute d’approvisionnement efficace. Chacune des faces compte un grand centre de civilisation, relié aux autres grâce à de grands canaux aménagés au fil des générations.

Āt-Ōōm est entouré par huit lunes dont les noyaux de feu blanc furent façonnés par les Sharood, pour un usage toujours mystérieux. Les clergés de l’Ogdoade, imitant leurs divinités, enserrèrent ces cœurs d’énergie dans des gangues minérales, qui furent ensuite taillées en pyramides.

Ports d’accueil : Malgré l’opulence de ses grandes métropoles Goshènes, Āt-Ōōm ne compte que très peu de ports spatiaux, la civilisation Néo-thèbestii adoptant un certain isolationnisme au vue de l’abondance des ressources disponibles. Quelques berceaux de pierre existent aux abords de la plupart des grands marchés urbains, et les populations ne se montrent guère surprises à la vue d’une nef spatiomantique descendant du ciel, cet évènement reste cependant rare.

Ressources : Particulièrement pragmatiques, les Néo-thèbestii n’ont jamais éprouvé le besoin d’accumuler des ressources, et si une caste de marchands existe au sein de leur société, elle est jugée comme mineure et peu valorisante. Les grandes métropoles sur Āt-Ōōm sont conçues en quartiers dans lesquels se regroupent des membres de toutes les corporations d’artisans, et où des jardins communs sont exploités en auto-suffisance. Tous les besoins matériels et alimentaires sont ainsi disponibles pour tous, avec en cas de pénurie, une entraide des quartiers voisins.

Le rôle de l’administration néo-thèbestii est de veiller à ce que tous les quartiers des grandes cités, comme pour les villages, disposent des artisans et ressources nécessaires. De fait, il n’existe pas de monnaie et les différents grands marchés, où les négociants viennent faire découvrir des produits exotiques, ont un fonctionnement basé sur le troc.

Cultures : De grandes fresques gravées dans des murs commémoratifs indiquent que les Goshènes d’Āt-Ōōm adoptèrent brièvement leurs traditions ancestrales, guerroyant entre tribus, cherchant à conquérir d’immenses territoires. Mais leur arrivée au sein du système, et l’étalage de puissance des divinités de l’Ogdoade marquèrent durablement les colons, qui s’établirent ainsi sur un vaste monde neuf, gorgé de Vie, sous une autorité divine incontestable. Très vite, les clergés unirent leurs efforts et façonnèrent une société différente, en accord avec les visions envoyées par les Puissances d’Hermopolis.

Chez les Néo-thèbestii, les lignées pharaoniques sont les réceptacles des divinités, imprégnées depuis des générations par les énergies combinées des Puissances et du soleil blanc sous leurs pieds. Les couples pharaoniques sont avant tout des guérisseurs renommés, mais également de grands érudits, favorisant aussi bien les sciences que les arts. La société est pour sa part divisée en plusieurs castes de sages, d’artisans et d’artistes, toutes affiliées aux différents clergés, eux-mêmes rattachés aux métropoles, véritables Cités-États à l’influence plus ou moins grande. Il n’existe pas de caste guerrière, chaque néo-thèbestii ayant conscience de devoir entretenir aussi bien son corps que son esprit, toutes et tous apprennent le maniement de quelques armes simples, et servent à tour de rôle au sein d’une milice entretenue par Pharaon, essentiellement pour effectuer des patrouilles urbaines, où aller affronter des créatures nuisibles.

La plus petite structure au sein de la société néo-thèbestii est le Dōmō, où se regroupent plusieurs individus de différentes castes, se trouvant des affinités et souhaitant vivre sous un même toit. La progéniture duDōmō est élevée par le groupe et instruit au temple le plus proche. A noter que les membres des différents clergés restent exclusivement entre eux et ont leurs propres Dōmō. Plusieurs Dōmō se regroupant autour de besoins communs forment un quartier ou village, Dōmō-Tē, et plusieurs quartiers deviennent une nouvelle cité, uniquement en étant approuvée par le clergé. Une nouvelle lignée pharaonique est alors constituée.

Les Néo-thèbestii sont ainsi tourné vers l’étude, ne guerroyant pas, mais se défiant cependant sur le terrain du débat d’idées. Les grandes inventions naissent ainsi de ces duels rhétoriques, mais plus encore, cette inclinaison de tout un peuple à profondément altéré la nature même des divinités primordiales de l’Ogdoade, renforçant leur puissance divine, tout en les poussant à s’adapter aux attentes de leurs fidèles.

L’influence Sharood, bien que les Goshènes d’Āt-Ōōm ne rencontrèrent jamais ce peuple au sein de ce système, est perceptible dans l’approche presque scientifique de tous les problèmes rencontrés sur ce monde aride. Le panthéon de l’Ogdoade impacte chaque aspect de la vie des Néo-thèbestii, mais il apparaît rapidement que les enseignements des Guides transparaissent lorsque les divinités s’expriment au travers la bouche des Pharaons. L’on peut supposer que les mystérieux noyaux lunaires, en orbite autour de la planète, servant de grands temples aux clergés Goshènes, furent façonnés par les Sharood, qui laissèrent probablement quelque chose au cœur de ces corps célestes.

Sites notables : Né d’une démonstration de puissance de la part des divinités Goshènes, Āt-Ōōm est un monde géant formé à partir de mondes dont il ne reste que des amas de débris. Ces planètes étaient-elles peuplées ? Nul ne le sait, mais la Vie sur le monde pyramidal est immédiatement apparue, singulière et soutenue par le rayonnement du soleil blanc, probablement préservée par les divinités et installées dans le nouvel environnement.

Le soleil Ām-Ōnēt réchauffe le monde pyramidal qui l’enserre, mais sa lumière transperce la croûte planétaire au travers de grands puits naturels, autours desquels prolifère la Vie sous une multitude de formes. La Lumière d’Ām-Ōnēt favorise les créatures géantes, aussi bien animales que végétales, avec un ensemble d’espèces endémiques à ce monde. De grands temples sont érigés dans ces régions, au sein desquels des congrégations façonnent de formidables reliques destiné à honorer leurs divinités. Au plus près des puits, les créatures développent de prodigieuses capacités de régénération, mais une trop longue exposition provoque la combustion spontanée. Certains quêteurs d’immortalité se sont ainsi vu disparaître dans une colonne de flammes blanches, alors que celles et ceux jugeant la mort d’un proche injuste espèrent venir en ces lieux, afin de voir les défunts ressusciter, mais si cela se produit de temps à autre, les corps revenant à la vie sont possédés par des âmes étranges, que les prêtres et prêtresses de l’Ogdoade semblent traquer impitoyablement.

Acta-Nometh est une petite cité néo-thèbestii, ne comptant qu’une trentaine de milliers d’habitants, au milieu d’un grand désert brûlant et où l’eau, stockée dans des citernes, et comptabilisée quotidiennement afin que chacun puisse recevoir une juste ration. Une grande pyramide centrale abrite de vastes archives concernant les mondes explorés par les lointains ancêtres Goshènes, ainsi que des cartes de navigation particulièrement précises, gravées dans des tablettes de quartz vert. L’origine de ces cartes est inconnue, et révèle les localisations de nombreux mondes tombés dans l’oubli, un véritable trésor pour les explorateurs des Anciens domaines Reigar. Outre la caste des archivistes, la cité indépendante dispose également de grands ateliers de copistes, assurant une réputation dépassant sa modeste taille. Les copistes gravent des tablettes d’argile, inscrivant le savoir ancien, d’avant l’exode vers Nouvelle-Thèbesty, le diffusant au cours de longs pèlerinages dans toutes les métropoles d’Āt-Ōōm.

Le Pharaon Eqmed-Nometeph et sa compagne, la Pharaone Talqa-Sarilm comptent parmi les plus grands érudits de la planète concernant la planétologie et la spatiomancie, des disciplines jugées mineures par les Néo-thèbestii, mais leur valant l’intérêt de tous les voyageurs atteignant ce système, en quête de réponses sur les mystères du Vide.

Nōōn

Le Temple-lune voit ses faces rocheuses en grande partie occupées par des mers paisibles, réchauffées par le noyau-soleil favorisant la prolifération de forêts d’algues où une faune endémique s’est établie. Comme sur les autres lunes d’Āt-Ōōm, une atmosphère ténue peut provoquer de rapides essoufflements chez les éventuels voyageurs, mais les Néo-thèbestii se sont adaptés, et vivent aux abords de ces mers pourvoyant à tous leurs besoins.

La petite cité portuaire d’Anep est le principal centre d’échanges sur Nōōn, là se dressent les trois pyramides du Pharaon Aqlil-Sahet, du grand Temple des Algues consacré à la divinité tutélaire, et de la Pharaone Cekmet-Athi. Ces trois lieux de pouvoir regroupent des sages et surtout des artisans dont les connaissances et techniques tournent autour de la mer, de sa faune et de sa flore.

Si d’ordinaire les couples pharaoniques partagent un même lieu de vie, sur Nōōn, ce sont deux individus bien distincts, et n’ayant comme lien qu’un intérêt commun au service de la divinité. Aqlil-Sahet à en charge la gestion du quotidien des différentes communautés de dévots, la protection face aux prédateurs des grandes étendues marines, tandis que Cekmet-Athi n’émerge que rarement des grandes archives de son palais, où elle établie de grandes cartes regroupant des vortex primordiaux reliant les différentes mers et océans du Plan matériel Primaire. La Grande-prêtresse Nomi-Daeph joue fréquemment les intermédiaires entre les deux figures politiques du Temple-lune, insistant pour qu’ils participent aux différentes offices en l’honneur de la divinité qu’ils sont sensés incarner. Nōōn ne semble cependant pas s’offusquer des réguliers oublis du couple pharaonique à son service, et la vie à la surface de cet astre reste particulièrement paisible.

Nōōn-Ēt

Chacune des faces de cette lune pyramidale est marquée par de profonds gouffres abyssaux donnant accès à un vaste océan souterrain réchauffé par le noyau de feu blanc. La Vie foisonne dans ce milieu, et permet à quelques communautés Goshènes de prospérer dans des réseaux de cavernes permettant d’accéder à cet océan sans fond.

Les nombreux temples de Nōōn-Ēt sont bâtit sur des îles rocheuses isolées des communautés de croyants, et le clergé ne se mêle que rarement à la population, se consacrant à l’archivage des savoirs anciens, plus particulièrement ceux abordant la question des divinités cosmiques et primordiales. Les prêtres et prêtresses de Nōōn-Ēt n’ont pas véritablement de compétences à offrir dans le quotidien des Néo-thèbestii, mais sont d’excellents copistes ainsi que des précepteurs efficaces. La divinité elle-même semble se désintéresser du quotidien de ses fidèles, explorant le lointain passé en quête de forces oubliées, cherchant des signes annonciateurs d’un possible retour, et octroyant de fait bien des pouvoirs divinatoires à son clergé. Ainsi, malgré leur isolement insulaire, les Oracles de Nōōn-Ēt voient venir à eux des Néo-thèbestii en quête de savoir, mais également des aventuriers cherchant des réponses perdues dans les méandres du Temps.

Hē-Hēt

Également nommé Sarcophage d’Hē-Hēt, la petite lune pyramidale fut façonnée par les premiers élus de la divinité afin de devenir un sanctuaire hermétique, enfermant un mystérieux Néant primordial, fusionné avec le noyau de feu blanc. Le clergé lunaire d’Hē-Hēt est isolé au sein du Sarcophage, sans contact avec le reste du culte. Nul ne sait combien de Goshènes vivent ainsi enfermé sous une étendue aride, entouré par une fine atmosphère et une faible gravité.

Il n’existerait qu’un unique accès, scellé par de nombreuses barrières mystiques, une armée de gardiens magiques et un nombre important de pièges mécaniques. Des pilleurs de tombes tentent régulièrement de pénétrer au sein du sanctuaire, mais aucun ne revient. Des échanges sporadiques existent cependant, par le biais de la divinité elle-même, annonçant des prophéties, confiant des reliques forgées dans les entrailles de son temple lunaire. Et en de très rares occasions, en temps de crise majeure, des envoyés du Sarcophage d’Hē-Hēt apparaissent, individus dissimulés sous plusieurs épaisseurs de vêtements, masqués et ne s’exprimant jamais. Leurs actions contribuent toujours à ramener la paix, avant qu’ils ne disparaissent.

Hē-Hōō

Le plus grand port spatial d’Āt-Ōōm est situé sur cette lune pyramidale, dont le noyau d’énergie est visible à travers de larges gouffres sur chacune de ses faces. Le port d’Hōnōtēph est ainsi un vaste ensemble de quartiers populaires, de temples consacrés à toutes les divinités de l’Ogdoade, ainsi que de grandes zones portuaires, dominées par des pyramides et des berceaux sculptés à l’effigie des divinités tutélaires. La métropole est aménagée le long des grandes falaises plongeant vers le noyau lunaire, alternant de larges terrasses à des cavernes étagées. La verticalité prédomine, et outre les nombreuses nefs spatiomantiques, les Goshènes emploient couramment les services de différentes créatures volantes.

Particulièrement cosmopolite, Hōnōtēph est fréquemment l’ultime étape des voyageurs arrivant des Confins, trouvant en ce lieu tout le confort ainsi que les informations qu’ils recherchent. La cité était à l’origine un ensemble de petites communautés isolées le long des puits ascensionnels, essentiellement des fidèles de Hē-Hōō au service de son clergé, mais sous l’impulsion de quelques grands-prêtres ambitieux, l’idée d’une cité-lunaire unique et gigantesque fut envisagée.

Un couple sacré, toujours formé d’un frère et d’une sœur, tient lieu de lignée pharaonique depuis la fondation d’Hōnōtēph, assurant la protection de la cité grâce à de puissants pouvoirs octroyés par la divinité. La grande majorité des prêtres et prêtresses d’Hē-Hōō sont également des sorciers ainsi que des combattants, en charge d’instruire et de faire régner l’ordre au sein de l’immense métropole lunaire.

Il règne une perpétuelle effervescence dans la multitude de niveaux formant Hōnōtēph, et certains quartiers s’avèrent ne même pas être référencé par le clergé. De petites communautés étrangères sont bien établies en ces lieux, faisant des affaires en profitant de la prospérité des Néo-thèbestii et malgré leurs fortes traditions, y compris celle de ne pas employer de monnaie. Des temples consacrés à d’autres divinités sont tolérés, mais le prosélytisme est sévèrement sanctionné.

La cité est alimentée grâce à de grandes cavernes servant aussi bien de citernes que de zones agricoles, car comme toutes les lunes-pyramides d’Āt-Ōōm, l’artificialité des astres limite l’accès aux ressources élémentaires. Faune et flore se développent lentement dans les cavernes, mais l’eau reste un bien précieux et venant parfois à être rationné.

Kēn-Kōō

Si la surface de cette lune pyramidale se résume à des étendues arides et poussiéreuses, de grands puits béants mènent jusqu’au noyau lunaire, vers de grandes cavernes où de petites communautés Néo-thèbestii essentiellement composées d’artisans, œuvrent pour le clergé de Kēn-Kōō, reclus au sein de grandes pyramides souterraines, où sont regroupées d’antiques archives gravées sur des plaques d’obsidienne, mentionnant des époques oubliées, des civilisations disparues, ainsi que des mystères devant rester hors de portée des vivants.

L’influence des Sharood est particulièrement présente en ces lieux silencieux, où prêtres et prêtresses puise de singulières connaissances durant de longues périodes de rêveries, les mettant en lien avec le noyau blanc de l’astre, où les Guides semblent avoir laissé bien des savoirs et pensées. Les différents temples, plongés dans les ténèbres afin de favoriser la collecte de ces mémoires du passé, abritent désormais de vastes bibliothèques minérales, où de nombreux sages Néo-thèbestii acceptent de porter un voile sur les yeux, le temps de leurs recherches dans ces archives.

Kēn-Kēt

Les prêtresses du clergé de Kēn-Kēt consacrèrent beaucoup de temps et d’efforts afin d’acheminer depuis les Confins du système une roche sombre, aux propriétés uniques, leur permettant de créer un manteau lunaire autour du noyau sharood. Ce matériau lié à l’Ombre permet de voyager rapidement au sein de cet élément, absorbe la lumière et résiste à bon nombre d’éléments primordiaux. La surface lunaire est nommée le Voile de Kēn-Kēt, car si des reliefs de collines et de montagnes basses existent, ils sont particulièrement malléables au travers de la magie divine.

La population Néo-thèbestii se résume à quelques communautés au service du clergé local, occupant des cavernes à ciel ouvert formant un véritable dédale souterrain menant au grand temple de Kēēlm, proche du noyau lunaire, et où les prêtresses tissent les ténèbres afin de confectionner vêtements sacrés et reliques divines. Le temple est également connu pour ses grandes arches d’obsidienne, permettant de rallier de nombreux lieux où règne l’Ogdoade à travers les Anciens domaines Reigar. Il se dit que l’un de ces passages permet de rejoindre la Croisée multiverselle.

Les galeries du Voile de Kēn-Kēt sont également peuplées par une faune insectoïde née au sein du Plan de l’Ombre, et s’étant adaptée aux conditions de vie lunaires. La roche-de-nuit est comestible pour la plupart de ces créatures, qui ne cessent d’excaver de nouvelles galeries.


Ogdoade néo-thèbestii

Les quatre couples divins ayant guidé les Goshènes jusqu’au système de Nouvelle-Thèbestys ne sont pas les mêmes régnant aujourd’hui sur la destinée des habitants du monde pyramidal. Jadis en mesure de briser des planètes afin de créer une terre promise pour leurs fidèles, les divinités de l’Ogdoade néo-thèbestii ne semble plus en mesure d’accomplir de tels prodiges cosmiques, mais seraient plus à l’écoute de leurs adorateurs, leurs domaines de prédilection évoluant avec le temps, faisant d’elles les détentrices d’un savoir ancien et oublié, dépositaires des connaissances d’un peuple de l’Âge des Légendes qu’elles ne connurent pas directement.

Mais bien que leur ancienne puissance ne soit plus, les divinités néo-thèbestii cherchent toujours à étendre leur influence, usant du savoir afin d’imposer leurs idées, et le modèle de civilisation né du métissage des cultures Goshène et Sharood suscite beaucoup d’interrogations au sein des Anciens domaines Reigar, amenant le partage de connaissances anciennes, dans l’espoir de bâtir de nouvelles civilisations.

L’Ogdoade néo-thèbestii

Puissances intermédiaires du Plan matériel Primaire Neutre

Domaines de prédilection : Connaissance, Goshène, Soleil

Autres incarnations : Bien que leurs apparences soient proches de celles des membres de l’Ogdoade dHermopolis, les divinités Néo-thèbestii n’en sont pas moins de nouvelles incarnations de ces Puissances primordiales, ayant su évoluer afin de guider un peuple fortement influencé par des connaissances anciennes et étrangères. Un lien subsiste entre ces deux familles divines, élémentaire et cosmique, et si l’Ogdoade néo-thèbestii semble bien avoir perdu sa capacité à façonner des mondes ou maîtriser le Vide, ses membres ont cependant gagner en savoir.

Royaume planaire : Ancrés dans le Plan matériel Primaire, les divinités sont liées aux noyaux lunaires, ainsi qu’aux deux soleils blancs du système de Nouvelle-Thébestys. Proches de leurs fidèles, les couples divins ont pris l’habitude de s’incarner dans la chair de leurs lignées pharaoniques, et de partager la destiné de leurs adorateurs.

Alliés divins : Isolées au sein de leur système, les Puissances néo-thèbestii ne cherchant pas véritablement à forger des alliances divines, et si le jeune panthéon de l’Ennéade d’Héliopolis n’est pas perçu tel une menace, il s’agit là d’une entente cordiale plutôt que d’une alliance.

Ennemis divins : La cause de cette hostilité reste inconnue, mais les membres du Quinconce Reigar cherchent fréquemment à nuire à l’Ogdoade néo-thèbestii, s’incarnant parfois directement afin d’éradiquer la présence des fidèles. La réponse à ces agressions est souvent plus subtile, mais les couples divins n’en consacrent pas moins beaucoup d’efforts afin d’amoindrir la force des Puissances reigar.

Symbole : Le triangle Sharood au cœur du soleil, lui-même enserré dans le symbole plus caractéristique de l’Ogdoade, incarne parfaitement l’essence même de ce panthéon et de la civilisation qu’il a contribué à façonner, à partir d’influences subtiles comme de démonstrations de force.

Avatars connus : Les Puissances de l’Ogdoade ne se manifestent jamais sous des formes physiques, préférant incarner les lignées pharaoniques qu’elles ont contribuées à placer au cœur de la société néo-thèbestii.

Culte : Chacun des couples divins possède son propre clergé, mais il n’existe en réalité aucune hiérarchie au-delà de la cité. Les temples-lunes représentent une exception, mais là encore, leur influence reste faible à l’échelle de la société néo-thèbestii.

Les lignées pharaoniques étant les voix divines, les différents clergés s’organisent autour d’elles et peuvent parfois intriguer autour de certains projets, certaines idées, mais il est particulièrement rare que des prêtres ou prêtresses cherchent le pouvoir personnel. Leurs divinités étant très présente dans la vie quotidienne du culte, contester leur autorité n’a jamais été concevable.

Dogme : L’Ogdoade néo-thèbestii prône la Connaissance, aussi bien pour l’individu que pour le groupe. Elle peut être pragmatique ou théorique, mais doit toujours croître et se nourrir d’autres savoirs.

Lieu de culte : Chacun des couples divins possède ses propres lieux de culte, mais d’une manière plus générale, l’Ogdoade néo-thèbestii est vénérée comme un tout. Sur le monde d’Āt-Ōōm, le sanctuaire d‘Eppel-Emeth est vu tel un lieu de rassemblement pour les peuples comme pour les divinités, là où toutes les querelles s’apaisent face à des crises menaçant l’ensemble de la civilisation. Le temple est taillé dans un massif rocheux, enterré loin sous la surface avec des puits plongeant jusqu’à la face intérieure du monde. Le clergé est formé de prêtres et prêtresses s’étant spécialisé dans la magie chorale, toutes et tous sont les descendants de différentes lignées pharaoniques, possédant un fragment d’essence divine en eux, leur permettant d’étendre l’influence de leur magie à l’échelle planétaire.

Ordres affiliés : De nombreuses congrégations d’artisans et de sages rendent hommage à l’Ogdoade néo-thèbestii, cela non seulement au sein des différentes cultures Goshènes des Anciens domaines Reigar, mais également bien au-delà. La Guilde des Fidèles négociants Goshènes est une flotte de marchands sillonnant les courants éthériques pour fonder des comptoirs aux abords de toutes les grandes métropoles connues. Vénérant l’Ogdoade, ses membres rendent plus particulièrement hommage à Hē-Hōō, dont les prêtres et prêtresses sont également en mission afin de contrebalancer l’influence grandissante de Ptah.   


Scribe néo-thèbestii

Présent au sein des différents clergés de l’Ogdoade, le Scribe n’officie pas au sein des grands rituels, et ne se retrouve jamais au cœur d’un sort de magie chorale. Discret et souvent reclus, il suit parfois les grands mouvements au sein des Anciens domaines Reigar, mais préfère généralement se déplacer seul ou en petit groupe, afin de retrouver d’anciennes connaissances, ou présenter celles déjà en sa possession. En charge de la transcription fidèle des mots émanant de la bouche des pharaons, il écrit pour la postérité la longue Histoire des Goshènes.

Caractéristiques : Sagesse et Intelligence.

Alignement : Comme la plupart des membres des clergés de l’Ogdoade, les Scribes néo-thèbestii ont un alignement Neutre.

Dés de vie : d8.

Les compétences du Scribe néo-thèbestii sont : Artisanat (Int), Concentration (Con), Connaissances – Mystères (Int), Connaissances – Religions (Int), Connaissances – Anciens domaines Reigar (Int), Diplomatie (Cha), Premiers secours (Sag), Profession (Sag), Vigilance (Sag).

Points de compétence au 1er niveau : 4+ (modificateur d’Intelligence) x4.

Points de compétence (niveaux suivants) : 4+ (modificateur d’Intelligence).

Armes et armures : Préférant de loin éviter toute forme de violence physique, le Scribe néo-thèbestii apprend néanmoins à se défendre avec des armes simples et contondantes, comme le gourdin ou le bâton. Il néglige totalement le port d’armures ou de boucliers.

Sorts : Les divinités de l’Ogdoade répondent aux prières du Scribe, puisant dans la magie divine grâce à sa Sagesse, dont la valeur peut lui octroyer un bonus de points de magie.

Sous l’influence des soleils blancs de Nouvelle-Thèbestys, le Scribe peut en appeler à volonté à ses divinités, ses pouvoirs se trouvent cependant réduits au sein d’autres systèmes où l’Ogdoade est présente, et peuvent se voir annulés là où règnent d’autres panthéons.

Mémoire sacrée : Le Scribe est formé à la mémorisation d’informations, il reçoit un bonus de +4 sur tous les tests de Connaissances, en particulier celles qu’il ne maîtrise pas, et pour lesquelles il peut tenter des déductions à partir de son savoir.

Réceptacle du Savoir : Au 4ème niveau, le Scribe peut effectuer un test de Concentration (DD16) afin de puiser dans l’inspiration divine pour répondre à des questions auxquelles il n’aurait normalement pas accès.

Autel vivant : Au 10ème niveau, le Scribe devient brièvement un réceptacle pour les divinités de l’Ogdoade, pouvant répondre à sa place à (modificateur de Sagesse) questions, comme autant de Divination (Pr4).

Prières néo-thèbestii

L’Ogdoade néo-thèbestii octroi de nombreuses prières à ses fidèles, pouvoirs résultant de leurs précédentes incarnations, combinés à une influence Sharood bien plus importante au sein de ce système.

Flamme d’Ām-Ōn [Connaissance]

(Divination)

Sort de prêtre du 1er niveau

Composants : VS

Temps d’incantation : 1 action

Portée : Contact

Zone d’effet : Le prêtre/ La prêtresse

Durée : 1 round/ niveau

Jet de sauvegarde : Non

Résistance à la magie : Non

Principale outil divinatoire du clergé de l’Ogdoade néo-thèbestii, la Flamme d’Ām-Ōn permet de percevoir les prochaines blessures subies par une forme de vie. Un test de Concentration (DD 14) permet de discerner la nature et l’origine des blessures.

Enveloppe d’Hē-Hēt [Espace sauvage]

(Evocation)

Sort de prêtre du 1er niveau

Composants : SM

Temps d’incantation : 1 action

Portée : 3m

Zone d’effet : Une créature

Durée : 1 round/ niveau

Jet de sauvegarde : Non

Résistance à la magie : Oui

Protection vitale face au Vide, l’Enveloppe d’Hē-Hēt protège son bénéficiaire du froid et de la pétrification liée à l’Espace sauvage. Bien que la durée du sort reste courte, ce pouvoir aura sauvé bien des vies, en particulier dans les Confins du système de Nouvelle-Thébestys.

Voix de Nōōn [Animal]

(Evocation)

Sort de prêtre du 2nd niveau

Composants : VS

Temps d’incantation : 1 action

Portée : Contact

Zone d’effet : Créatures marines (4DV + 1/ niveau)

Durée : Instantanée

Jet de sauvegarde : Non

Résistance à la magie : Oui

La prière octroi au prêtre ou à la prêtresse la capacité de commander aux créatures marines et amphibiennes. Celles-ci doivent posséder un total de 4 dés de vie + 1/ niveau. L’injonction doit être un ordre simple et n’impliquant pas la mort des créatures visées, elle peut être incantée sous l’eau, la voix divine s’affranchissant de ce genre de contrainte.

Œil d’Hē-Hōō [Connaissance]

(Divination)

Sort de prêtre du 2nd niveau

Composants : VSM

Temps d’incantation : 1 action

Portée : Contact

Zone d’effet : Le prêtre/ La prêtresse

Durée : 1 round/ niveau

Jet de sauvegarde : Non

Résistance à la magie : Non

Grâce à cette prière, il est possible de discerner les courants gravitationnels au sein du Vide, et avec un test de Concentration (DD 16), également au sein du Phlogiston.

Don d’Ām-Ōnēt [Soleil]

(Transmutation)

Sort de prêtre du 3ème niveau

Composants : VSM

Temps d’incantation : 1 heure

Portée : Contact

Zone d’effet : Spéciale

Durée : Permanente

Jet de sauvegarde : Non

Résistance à la magie : Non

Ām-Ōnēt octroi à ses prêtres et prêtresses la capacité de donner la vie, grâce à ses flammes blanches. Cette prière permet d’affecter un sol en augmentant les chances d’y faire pousser des végétaux, suffisamment résistants aux fléaux naturels, pouvant par la suite se propager. Particulièrement utile en temps de sécheresses, le Don d’Ām-Ōnēt aura à maintes reprises sauvé les Néo-thèbestii de la famine.

Voile de Kēn-Kēt [Connaissance]

(Enchantement)

Sort de prêtre du 3ème niveau

Composants : VSM

Temps d’incantation : 1 action

Portée : Contact

Zone d’effet : Une créature

Durée : 1 jour/ niveau

Jet de sauvegarde : Volonté/ Annule

Résistance à la magie : Oui

Avec l’expansion des dogmes et de la civilisation Néo-thèbestii, bon nombre d’ennemis tentent de s’approprier les précieuses connaissances Goshènes. Le clergé de Kēn-Kēt utilises alors un voile mental permettant de protéger les dépositaires d’un savoir particulier, le temps de mener une quête particulière.

Le Voile de Kēn-Kēt ne masque pas les pensées, mais permet plutôt de créer de fausses images mentales, en mesure de tromper la plupart des pouvoirs divinatoires jusqu’au 3ème niveau.

Passage dédalien [Goshène]

(Transmutation)

Sort de prêtre du 3ème niveau

Composants : VSM

Temps d’incantation : 1 action

Portée : Contact

Zone d’effet : Spéciale

Durée : Instantanée

Jet de sauvegarde : Non

Résistance à la magie : Non

Au sein d’un dédale, cette prière permet d’ouvrir brièvement un passage vers un espace voisin. Ce pouvoir à seulement 50% de chance de fonctionner au sein d’un labyrinthe planaire, et des protections magiques empêchent la création du Passage dédalien.

Ombre de Kēn-Kōō [Connaissance]

(Divination)

Sort de prêtre du 4ème niveau

Composants : VSM

Temps d’incantation : 1 action

Portée : Contact

Zone d’effet : Le prêtre/ La prêtresse

Durée : 1 round

Jet de sauvegarde : Non

Résistance à la magie : Non

A travers cette prière, un prêtre ou une prêtresse peut obtenir la réponse à une question murmurée à travers une ombre. Il faut bien entendu que cette ombre puisse avoir été à proximité d’un évènement ou d’une créature ayant pu communiquer à son sujet.

Abîme de Nōōn-Ēt [Connaissance]

(Divination)

Sort de prêtre du 4ème niveau

Composants : VSM

Temps d’incantation : 1 heure

Portée : Contact

Zone d’effet : Le prêtre/ La prêtresse

Durée : 1 round/ niveau

Jet de sauvegarde : Non

Résistance à la magie : Non

Prière particulièrement dangereuse pour les prêtres et prêtresses, qui avec cet Abîme de Nōōn-Ēt peuvent plonger dans les souvenirs de leurs ancêtres, au risque de s’y perdre. Pour chaque round au-delà du premier, il existe une chance de 10% que l’esprit s’égare, faisant perdre temporairement 1d6 points d’Intelligence pendant 1d20 jours.

Symétrie labyrinthique [Goshène]

(Evocation)

Sort de prêtre du 5ème niveau

Composants : VSM

Temps d’incantation : 1 heure

Portée : 30m +3m/ niveau

Zone d’effet : Spéciale

Durée : 1 heure

Jet de sauvegarde : Non

Résistance à la magie : Non

Les prêtres et prêtresses peuvent démultiplier les méandres d’un dédale existant, affectant jusqu’à 60m²/ niveau. Pièges magiques et mécaniques ne peuvent être ainsi reproduits, uniquement les murs, sols et plafonds, et toujours dans un même agencement.

3 commentaires sur “Le système de Nouvelle-Thèbestys

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  1. Donc les Sharoods ont certainement divisé l’ancienne étoile compagnon du soleil blanc actuel… pour créer les futurs cœurs des lunes…
    Ce qui demeure un exploit en soit.

    Āt-Ōōm, cette colossale lanterne astronautique, que constitue ce monde est une création originale, utilisant le concept de sphère de Dyson:
    Une petite étoile entourée par une  » coque » constituée de la matière des planètes qui entouraient autrefois l’étoile, et qui récupère l’énergie de l’étoile, autant dire avoir une chaudière à fusion collective à domicile.
    Si certains sont de l’école qui lie la magie aux champs solaire, c’est le nec plus ultra !
    Pamnaataaruu, a dû être un système foisonnant de planètes autrefois au vu de la taille de l’artefact qui fut engendré.
    Quelques chiffres pour que les lecteurs essayent d’imaginer ce que représente une masse même creuse de 800.000 km de diamètre.
    Pour nous :
    Jupiter qui est 11 fois plus large que la Terre et 1300 fois plus volumineuses… À diamètre de 139.000 km…
    Donc Nouvelle-Thèbestys, fait plus de cinq fois Jupiter…
    Cela permet d’envisager d’ailleurs la taille maximale de l’étoile en son sein…
    Dans le cas d’un pyramidion triangle (tétraèdre Structure la plus équilibré après la sphère) cela donne entre 120.000 km et 230.000 km (taille d’étoiles mineures classiques)
    Un pyramidion à base carrée est moins avantageux et équilibré, mais cà, c’est un sujet qui n’appartient qu’aux dieux Goshènes et à l’auteur…
    Āt-Ōōm, est malgré tout un chef-d’œuvre de construction titanesque…

    Le même raisonnement est applicable aux huit lunes en orbite autour de cette construction… Bien que je n’en ai compté que six…

    Voyageurs et touristes du Phlogiston, si vous aimez les endroits vertigineusement architecturaux, visitez celui-ci !

    Bien ! Je vous quitte, car il semblerait qu’un groupe fanatique de Salamandre écologistes se soit aperçu que je promouvais les constructions d’un tel type…
    En effet, le comité nommé « libérez les étoiles » a mis ma tête à prix de peur que je donne des idées à quelques divinités en mal d’exploits architecturaux…

    1. Tout à fait, les divinités de l’Ogdoade ont voulu marquer les esprits en entrant dans ce système, mais leur capacité à créer la Vie reste « limité » à cette échelle, et Āt-Ōōm reste un monde artificiel, où la Vie n’éclot que difficilement.

  2. peut-être une petite aide exterieure serait la bienvenue…

    Si les Scribes néo-thèbestii effectuent une bonne analyse de la situation et de leurs besoins…

    L’univers est vaste, et la grande guilde des Mercanes, serait en capacité de leur fournir les essences adaptées à leurs besoins…

    Contre espèces sonnantent et trébuchantes bien sûr 🙂

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