Azaj, aux Forges éclipséennes

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Sphère de cristal : Sphère de Nemodile

Type de monde : Sphérique rocheux

Echappée : 10 tours

Taille : D (diamètre équatorial de 4 792km)

Rotation : Aucune

Révolution : Aucune

Lunes : Aucune

Population : 853 471 Azaj, 458 621 Onak

Considérée comme la plus accessible des sept planètes-océans du système Nemodile, Azaj est un orbe relié à la Sphère de cristal par pas moins de onze colonnes de lumière. Elle est également connue pour ses massifs rocheux émergeant de l’immensité liquide et formant des archipels riches en minerais, que les Azaj exploitent depuis des générations. La faune, essentiellement marine, est identique à celle de l’Océan extérieur et se retrouve à travers les autres mondes-océans de Nemodile. De même, la flore rassemble des végétaux composés de lumière solidifiée se retrouvant partout dans le système.

De terribles tempêtes formées de nuées d’ombre soufflent sur les flots d’Azaj, emportant les imprudents en des lieux au-delà de l’Océan fluidique, certains parlent des Perditions Ylonéennes. Le climat est bien plus stable autour des bases des colonnes de lumière, où se regroupent les plus importantes communautés. Comme sur les autres mondes, ces phénomènes cosmiques prennent leur source autour de ce qui semble avoir été les plus hautes cimes à une époque où les océans lumineux ne recouvraient pas leur surface.

Ports d’accueil : Ru’nuk, la Cité des ombres bleues, est sans conteste la plus vaste métropole connue sur Azaj. Capitale du Grand Janakath, elle est bâtie sur les flancs de la Montagne Nadilaath et baigne dans le halo mystique de la Colonne Nu’juta. Demeure des Onze transcendants, elle est autant une forteresse inexpugnable qu’un bastion mystique pour les Forgeurs éclipséens. Dominée par onze colossales statues forgées dans des alliages inconnues, Ru’nuk est une cité formée de sept larges terrasses enserrant la montagne, et abritant plus de deux cent milliers d’individus, presque le double durant les célébrations de l’Eclipse. Son port est une dalle circulaire au sommet de Nadilaath, il est dominé par les visages sévères des protecteurs géants de la cité. Les plateformes d’atterrissages sont ici remplacées par des cavernes à ciel ouvert, permettant aux starjammers de s’abriter en cas d’attaque ou de phénomènes cosmiques transitant depuis les Confins via la Colonne Nu’juta.

Les Azaj puisent dans les Colonnes de lumière l’essentiel de leur énergie motrice et peuvent ainsi aligner un très grand nombre de navires, n’ayant guère besoins de Timoniers. Ru’nuk est ainsi défendue par quatre-vingt vaisseaux, véritables forteresses volantes pouvant repousser les plus violentes invasions, mais se montrant incapables de s’éloigner de la zone de Nu’juta. L’ensemble des flottes marchandes regroupe trois cent navires, pour moitié des starjammers, assurant la liaison avec les autres mondes-océans aussi bien qu’avec l’Océan extérieur.

Le zocalo de Ru’nuk s’étend sur deux niveaux souterrains et déborde sur la première terrasse, autrefois réservée aux grands palais Onak, désormais un lieu où s’expriment les arts, mais également la débauche, avec un quartier regroupant maisons closes et arènes illégales. Les ruines des anciens palais abritent des communautés disparates ainsi que des ambassades. Plusieurs parmi les onze seigneurs de Ru’nuk régneraient anonymement depuis de luxueuses villas fleurissant sur ce niveau de la montagne, ils utiliseraient un antique réseau de galeries leur permettant de maintenir des espions à tous les niveaux et de se mêler à la foule sans être remarqués. Les Onze, comme ils sont désignés, sont les représentants de lignées Stellaires majeures remontant à la fondation du Grand Janakath, nul ne sait comment ils sont choisis, mais l’on suppose qu’il s’agit d’une charge héréditaire. Protecteurs mystérieux de la grande métropole, ils font respecter les lois de l’empire Azaj et disposent de ressources conséquentes. Officiellement, le Grand Janakath appointe un Janamaa qui dispense la justice et commande la garnison impériale. En réalité, depuis plusieurs siècles, les gouverneurs de Ru’nuk sont sélectionnés parmi les plus vieux et inefficaces serviteurs de l’empire, et se contentent des avantages de leur position. La garnison est ainsi sous le contrôle de subalternes consciencieux, souvent au service des Onze, et il en va de même pour toutes les entités représentant le Grand Janakath. Vingt-six mille combattants sont en poste dans la Cités des ombres bleues, il s’agit de la plus puissante garnison, regroupée sur la troisième terrasse au sein d’une chaîne de soixante forteresses. Assurant également la sécurité dans les rues, les membres de la garnison se déplacent en patrouilles d’une dizaine de combattants, menés par un Forgeur détenteur de dons Stellaires liés à la lumière.

Bien que certains quartiers soient réputés dangereux, Ru’nuk est connue pour être particulièrement sécurisée, et sa prospérité liée à l’exploitation de mines et à son commerce interplanétaire, permet à ses habitants de vivre dans une certaine opulence. La terrasse entourant la base de la montagne est léchée par les eaux lumineuses du grand océan azajéen, elle est ceinte d’un haut et massif rempart, sans accès extérieur. C’est là que sont rassemblés les indésirables, dans de vieux quartiers au milieu desquels apparaissent encore des ruines étranges, vestiges d’un peuple inconnu. De nombreux sorciers viennent s’établir aux abords de ces sites, en quête de connaissances oubliées. Un véritable marché noir est ainsi né autour de ces adeptes profanes, méprisés par les Forgeurs éclipséens et en permanence menacés par les soldats du Grand Janakath.

Ressources : Azaj est un monde dont les ressources minérales en font un acteur commercial majeur au sein des Orbes rayonnants. Toutes les métropoles du Grand Janakath connaissent la prospérité depuis quelques décades, et la position de la planète à la croisée de pas moins de onze colonnes renforce encore son influence.

Azaj est surtout connue pour les célébrations quasi-religieuses autour des Onze transcendants, des Forgeurs mythiques qui permirent à leur peuple de s’émanciper de l’influence de la Triade primordiale. Des flottes entières de navires sillonnent l’océan planétaire et permettent alors de grandes séances de partage des richesses et des connaissances. De nombreuses cultures ont adaptées leurs traditions afin de faire correspondre leurs calendriers avec celui des Azaj. On estime que durant les Onze Intervalles, la population planétaire triple.

Culture dominante : La civilisation Azaj du Grand Janakath est la culture majeure, non seulement sur ce monde mais dans le reste du système Nemodile. A l’origine une coalition de plusieurs Cités-Etats indépendants, l’ancien Janakath succomba sous la poussée de l’Empire guerrier Onak, qui s’imposa peu avant l’Ère des Scellements et durant deux millénaires. Ce furent de jeunes Forgeurs de l’Eclipse, porteurs de puissantes lignées Stellaires, qui décidèrent de soulever leur peuple en fondant le Grand Janakath. Depuis lors, la culture Azaj n’a guère changée, et ce sont soixante-sept seigneurs, nommés Ja’ni’maa, qui règnent chacun sur un territoire centré autour d’un archipel. Des représentants sont régulièrement envoyés à des assemblées pour discuter de la politique planétaire et pour renégocier les alliances commerciales. Les lignées Stellaires Ja’ni’maa sont traditionnellement les plus puissantes, et de nombreux Forgeurs vont de ville en ville afin d’évaluer des potentiels, pour leur offrir ensuite de rallier une lignée. Comme de nombreux peuples de la Forge stellaire, les Azaj considèrent le métissage comme tabou, et la quête de ces nouveaux porteurs reste la principale source de discorde entre les familles Ja’ni’maa.

Les Azaj appuient toutes leurs coutumes autour du lignage Stellaire, et des alliances ancestrales existent entre lignées, avec des pactes de vassalités pour les plus faibles, qui servent les Ja’ni’maa. Les Forgeurs éclipséens sont des guides spirituels autant que des maîtres dans les différentes disciplines artisanales ou martiales. Leurs pouvoirs Stellaires sont amplifiés par leurs connaissances en rapport avec la lumière nemodiléenne, et il n’est pas rare que certains décident de contester l’autorité des Ja’ni’maa, formant des coalitions redoutables qui se heurtent cependant à un front commun de seigneurs désireux de maintenir les anciennes traditions de leur peuple.

Les Azaj sont les héritiers d’un savoir mystique connu sous le nom d’Eclipse. Leurs pouvoirs Stellaires connaissent en effet des fluctuations de puissance en fonction des conjonctions cosmiques propres à la Sphère de Nemodile. Avec le temps, ces variations de pouvoir ont été intégrées dans les lignées, et l’on parle de Forgeurs éclipséens pour désigner l’ensemble des membres de cette classe natifs d’Azaj. Tous les lignages Ja’ni’maa ne sont pas liés à l’Eclipse, mais les dons puisés à cette source définissent clairement ceux qui possèdent la plus grande influence sur la société du Grand Janakath.

Les pouvoirs de l’Eclipse sont aussi variés que les lignées Stellaires, mais deux grandes familles peuvent être identifiées : Les Ja’la’taa peuvent se déplacer grâce à la lumière et forment l’essentiel de la caste militaire. Leurs dons stellaires, magnifiés par l’Eclipse, font que nul ne menace plus le Grand Janakath depuis plusieurs siècles. Aucun adversaire n’est en effet assez mobile pour contrer une armée en mesure de se déplacer instantanément. Les Ja’no’rii puisent dans la Radiance cosmique pour guérir. Ils sont connus pour leurs soins exceptionnels, allant jusqu’à la régénération de membres perdus ou la guérison des plus terribles malédictions. Peu nombreux, les Ja’no’rii tendent à s’isoler au sein de sanctuaires où ils développent leurs formidables pouvoirs. Certains pensent que les plus puissants de leurs Forgeurs tentent d’ancrer l’Essence primordiale afin qu’elle ne réintègre pas immédiatement la Forge stellaire.

Les peuples des Orbes rayonnants s’étonnent toujours de l’expansion limitée dont se contente le Grand Janakath. Avec une armée forte de cent mille combattants, de mille vaisseaux de guerre et de la capacité éclipséenne de se téléporter à loisir, il apparaît comme évident que les Ja’ni’maa pourraient aisément régner sur plusieurs systèmes forgéens. Mais outre le fait que les seigneurs Azaj soient loin de pouvoir unir leurs forces pour un projet commun de conquête, la société du Grand Janakath est depuis plusieurs siècles tournée vers le commerce et l’exploration. Les lignées Stellaires Azaj, imprégnées par l’Eclipse, voient en effet leurs pouvoirs limités au Plan Matériel Primaire, et cette forme d’impuissance à pouvoir agir sur l’Océan fluidique et les dimensions attenantes poussent les Azaj à devenir de grands explorateurs plutôt que des conquérants. Les Ja’ni’maa maintiennent cependant une imposante force militaire, qui assure la protection des flottes marchandes. De nombreux seigneurs louent également leurs soldats en compagnies mercenaires bien équipées et disciplinées.

Autrefois de redoutables conquérants des Orbes rayonnants, les Onak ont vu leur suprématie militaire contestée par de nombreux rivaux, et leur grand empire de l’Oroonakaan n’est plus que l’ombre de ce qu’il fut jadis. Sur Azaj, les communautés Onak restent puissantes et farouchement indépendantes. Les seigneurs de la guerre exploitent les richesses minérales des archipels sous leur autorité, mais également la lumière des Colonnes, que leurs Forgeurs peuvent concentrer à travers des armes terrifiantes.

Les cités Onak d’Azaj sont bâties sur de petites îles au milieu de l’océan de lumière, mais la plupart de leurs quartiers sont en suspension, drapés dans des halos lumineux. Plusieurs forteresses protègent ces métropoles et sont également des starjammers, commandés par des officiers détenteurs de lignées Stellaires influentes. Autrefois de grands dresseurs de bêtes volantes, les Onak ont conservés de nombreuses coutumes et négligent fréquemment leurs nefs pour favoriser la monte de destriers ailés.

Gouvernés par un Empereur dont la charge n’est plus que symbolique, les Onak se rassemblent plus généralement autour de puissants seigneurs guerriers, maîtres de lignées prestigieuses. Les grandes métropoles sur Azaj sont ainsi dirigées par un Conseil de guerre, l’Onokaat, dont les membres sont les patriarches d’anciennes familles conservant jalousement des techniques martiales amplifiées par les lignées Stellaires Onak. Tout un système de vassalités détermine ensuite la forme de la société au sein du territoire, en fonction de la puissance du lignage, mais également avec les pouvoirs qui lui sont associés, et qui indiquent sa proximité avec celle d’un Onokaat.

Pour les communautés Onak d’Azaj, le puissant empire de l’Oroonakaan n’est qu’une ombre lointaine, et les différents Onokaat en place sur le monde aux Forges éclipséennes préfèrent mener leurs propres affaires plutôt que se plier à une autorité qui n’est même pas représentée sur la planète. Côtoyer le Grand Janakath et son immense armée aura au moins apprit aux seigneurs Onak un certain sens de la diplomatie, apaisant les ardeurs des plus violents. Mais ce n’est un secret pour personne; Les Onokaat convoitent les richesses de leurs voisins, et ne manquent jamais une occasion de comploter afin d’affaiblir les Ja’ni’maa.

Paradoxalement, les Onak disposent de grandes connaissances liées aux Portails et à l’Océan fluidique, qu’ils partagent avec les Azaj. De nombreux aventuriers sont regroupés autour de la Porte Alaak’nooth, en orbite haute de la planète et proposent leurs services en tant que passeurs, pour les nefs du Grand Janakath envoyées en expédition lointaine.

Sites notables : La planète Azaj est surtout renommée pour ses grandes forges stellaires, au sein desquelles sont façonnés de nombreuses nefs capables de transiter brièvement à travers l’Océan fluidique. Les Forges éclipséennes, comme elles sont connues, sont au cœur des plus grandes métropoles, et attirent des Forgeurs de l’ensemble des Sphères de la Forge. Les chantiers navals alentour abritent des coques assemblées selon de nombreuses traditions spatiales, et où sont intégrées les arches éclipséennes, imprégnées de pouvoirs propres aux lignées Stellaires Azaj.

La Forge de Na’jaam, dans la cité de Ru’kynaa, est le site le plus ancien où se rassemblent les Forgeurs éclipséens. L’imposante structure cubique, aux parois faites d’un complexe treillis métallique, renferme trois grands berceaux surplombés par des amas de cristaux, eux-mêmes constitués de lumière pétrifiée. Les éléments que façonnent les Forgeurs sont imprégnés par le halo qui confère les propriétés essentielles désirées. Des rituels consommateurs d’Essence primordiale viennent ensuite renforcer et affiner les capacités inhérentes aux reliques. La Forge de Na’jaam dispose en outre de cinq ateliers attenants, où sont élaborées gemmes et autres focus de pouvoir venant satisfaire les commandes de peuples d’outresphère.

Une soixantaine de Forgeurs œuvrent à la Forge, trois fois plus lorsque de grandes coques doivent être assemblées pour un allié du Grand Janakath. Le Grand-maître Forgeur Za’ta’ruu (Azaj ♂/ Forgeur 18/ Forgeur éclipséen 15/ Ja’la’taa/ Lignée stellaire majeure Ja’sa’taa/ LN) règne sur son monde avec une poigne de fer, mais veille à ce que chacun se sente intégré à sa famille et donne le meilleur de lui-même. Particulièrement influent parmi les siens, il est à l’origine de nombreuses trouvailles liées aux Ja’la’taa, comme l’armure prismatique, qui fut plus tard adaptée aux coques de faible tonnage, pour créer des vaisseaux dotés d’invisibilité.

Sous le grand océan de lumière d’Azaj, subsistent encore de mystérieuses cités submergées à une époque dont nul ne se souvient. Plus anciennes que celles abandonnées par la Triade primordiale, elles continuent à se dissoudre lentement sous l’effet de l’intense lumière cosmique. C’est grâce aux dons de l’Eclipse, et à certaines lignées Stellaires renforcées par ces pouvoirs, que des explorateurs Azaj purent rallier la mystérieuse métropole qui fut baptisée Su’jaati. Erigée sur ce qui devait être autrefois la surface du monde, la cité s’étend sur plusieurs dizaines d’hectares, en formant une étoile dont seul les bâtiments centraux, plus massifs, sont encore préservés. Scellés par une méthode inconnue, les structures sont agrémentées de vitraux en obsidienne, filtrant l’intense lumière de l’océan.

Les êtres qui vécurent en ces lieux étaient des géants, apparemment dépourvus de jambes mais se mouvant par reptation. Une partie de leur Histoire est inscrite sur les murs, mais les dégâts sont bien trop importants pour comprendre leurs origines, voir même leurs motivations. Les habitants de Su’jaati creusèrent également un vaste complexe souterrain, où subsistent de nombreuses salles renfermant des vestiges de forges d’un modèle inconnu, amas de gemmes finement sculptées, flottant au milieu de pièces sphériques dont les parois sont serties d’autres gemmes. Les lieux sont infestés par de nombreuses créatures nécroforgées, inertes jusqu’à ce qu’un porteur d’Essence primordiale ne passe à proximité.

Plusieurs Ja’ni’maa ont déjà interdit l’accès à ces métropoles submergées, mais bien des rumeurs persistent, incitant les plus intrépides explorateurs à risquer leur existence en ces lieux pleins de dangers.

2 commentaires sur “Azaj, aux Forges éclipséennes

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